Différentes Architectures de Câblage Informatique d’un Bâtiment

Pour simplifier le déploiement et l’installation d’un système de câblage informatique, on a créé les normes de construction. Cette normalisation a fait qu’on a maintenant défini 6 sous-systèmes pour le câblage informatique d’une entreprise ou d’un bâtiment. L’on obtient alors les différentes architectures du câblage informatique.

Afin de pouvoir faire la différence entre ces différentes hiérarchies du câblage informatique, l’on vous fournit des informations supplémentaires sur ce sujet dans l’article que voici.

Architecture câblage informatique

Les différentes architectures du câblage informatiques

Le plan de câblage informatique d’un bâtiment se divise en 6 sous-systèmes de câblage structuré. Ces sous-systèmes se différencient dans le type des matériels à utiliser et les normes à respecter pendant leur installation.

  • Premièrement, le système de câblage d’un bâtiment commence avec une installation d’entrée. Ce sont en général les sources d’alimentation électrique du bâtiment et les sources de connexion entrantes.
  • Un bâtiment comprend un ou plusieurs locaux techniques. Le système de câblage y converge avec les différents équipements réseau. Cela permet de faciliter la gestion et la maintenance du réseau.
  • Ensuite, il y a aussi le câblage de rocade qui n’est autre que les câbles qui servent à relier un local technique à un autre.
  • Le câblage proprement dit d’un bâtiment comprend le câblage horizontal et le câblage vertical.

Câblage horizontal et topologie de réseau informatique

Dans les espaces de travail, on utilise un câblage dit horizontal pour connecter les postes de travail aux différents points d’accès. Chaque poste de travail doit pouvoir accéder aux ressources dont il a besoin. Le débit, la fréquence et la vitesse d’exécution des traitements informatiques prennent un caractère de plus en plus immédiat.

Les topologies de réseau informatique permettent de créer une configuration optimisée des câbles réseau, que ce soit au niveau physique ou encore au niveau logique. Choisir la bonne topologie permet entre autres d’accroître l’efficacité du réseau, d’économiser en longueur de câbles et de maîtriser les contraintes environnementales.

Dans un câblage dit horizontal, les câbles ne doivent pas encombrer le local. Les postes de travail doivent être répartis de façon homogène pour créer un environnement favorable à une activité humaine.

À titre de rappel, on distingue les topologies de réseau suivant :

  • Réseau en bus : un unique câble permet de relier toutes les postes de travail.
  • Réseau en anneau : un câble relie toutes les stations dans un réseau fermé.
  • Réseau en étoile : un dispositif appelé « nœud central » relie tous les terminaux dans le réseau.
  • Réseau en arbre : le réseau se divise en différents niveaux hiérarchiques.
  • Réseau maillé : chaque poste de travail est relié à tous les autres avec autant de câbles que de liaisons.

Pour être opérationnel, un réseau informatique a besoin de postes de travail et de machines utilisées à titre de serveur. Ces derniers fournissent les données ou les opérations informatiques nécessaires à l’activité du réseau. La liaison entre les postes de travail et les serveurs se fait grâce au câblage vertical, aussi appelé câblage backbone.

Architecture câblage informatique

Liaison avec les serveurs grâce au câblage vertical

Cette architecture de câblage informatique permet de relier les espaces de travail à un local technique où tous les serveurs informatiques et les équipements réseau sont regroupés. Dans ce cas, les câbles suivent un cheminement exposé à des perturbations électromagnétiques. Ces perturbations peuvent être issues de l’environnement soit des câbles eux-mêmes. Les câbles se retrouvent souvent entassés les uns à côté des autres. Les données risquent d’être corrompues. Les traitements informatiques peuvent ne pas aboutir.

  • Si les serveurs et les postes de travail se situent dans un même bâtiment, le choix des câbles se tourne plutôt vers les câbles qui ont un minimum de résistance.
  • Les câbles Ethernet n’assurent pas sur une distance allant jusqu’à 1 000 m. Dans ce cas, il faudra opter pour des câbles en fibre optique. La technologie optique permet de transmettre des données sur une très grande distance.

Du câblage vertical au câblage horizontal

Il arrive que les câbles utilisés dans le câblage vertical et le câblage horizontal d’un réseau local soient de même type. Ce n’est recommandé que si les serveurs ou les sources de connexions entrantes sont disposés sur une distance assez courte. Dans le cas contraire, il faut utiliser des câbles avec un débit supérieur. Normalement, le lien se fait grâce à un répartiteur qui permet de transformer les signaux Gbit/s en Mbit/s.

  • Un répartiteur de campus permet de connecter une installation réseau à un réseau distant. Ce type de répartiteur doit être capable de lier des câbles Ethernet à des câbles Fast Ethernet ou encore des câbles Gigabit Ethernet.
  • Un répartiteur d’étage fait le lien entre un câblage vertical et un câblage horizontal. Il est souvent installé dans le local technique avec le coffret de communication.
  • Enfin, il y a le répartiteur général qui permet de connecter un réseau local à une source de connexion entrante ou à une autre installation réseau. C’est ce qu’on utilise le plus dans un réseau local.